Nouveau – La météo au Pecq, avec le Vent en Noeuds

Petite mise à jour pour maintenant avoir le vent (sur la gauche de la page d’accueil) en Noeud (kt en Anglais, pour Knot) plutôt qu’en Km/h.

Et si vous ne savez pas d’où vient l’origine du Noeud comme mesure de vitesse d’un bateau, je vous invite à lire cet article ci-dessous tiré du livre « Les pourquoi en images, de Philippe Vandel, illustrés par Cathy Karsenty. Editions Kero ».

Vous l’avez remarqué pendant votre stage de voile au Croisic, ou quand Olivier de Kersauson passe aux Grosses Têtes. Les nœuds mesurent la vitesse des bateaux. Cela impressionne le profane, et ça permet surtout à Kersauson d’enquiller de désopilants jeux de mots. Sans contrepèterie, c’est quoi un nœud ? Un nœud est la vitesse uniforme qui correspond à 0,514 m par seconde, soit – vous vous en doutiez – 1,852 km par heure, ou encore un mille par heure. Notez que son emploi est uniquement réservé à la navigation (maritime ou aérienne).

Mais pourquoi les nœuds ? Pourquoi pas les cordes, tant qu’à faire simple ?

À la naissance de la marine, et longtemps après, les marins n’étaient pas ­capables de calculer une distance sur l’eau. Sous Vercingétorix, ils ignoraient combien il y avait de kilomètres entre Nice et Ajaccio. Et ils ne le savaient pas mieux sous Robert II le Pieux (996-1031). D’ailleurs, à l’époque, personne ne pouvait vous dire combien mesurait un kilomètre. Bref, les marins étaient incapables d’établir la vitesse de leurs bateaux, étant donné que la vitesse se calcule en divisant la distance parcourue par le temps écoulé.

Cependant, à défaut d’être équipés en chronographes, nos ancêtres matelots étaient astucieux. Au début du XVIIIe siècle, ils eurent l’idée d’attacher à la poupe (à l’arrière) de leur bateau une corde pourvue de nœuds à intervalles réguliers, tous les cinquante pieds ; une corde à nœuds, en fait.

Quand le bateau était à l’arrêt, la corde tombait verticalement. Un observateur placé au-dessus d’elle ne pouvait voir aucun nœud affleurer à la surface de l’eau. Il en déduisait que la vitesse du bateau était nulle. Plus le rafiot accélérait, plus la corde s’élevait à l’horizontale, sous l’effet de la vitesse. Donc, plus le bateau avançait, plus on pouvait compter de nœuds. Un marin était d’ailleurs chargé de cette tâche fastidieuse. Le temps a passé. Le génie humain a inventé depuis le système métrique, l’horloge à moteur et le tachymètre. Mais l’empirique unité est restée. N’en déplaise aux têtes de nœud.

Jusqu’à preuve du contraire…

 

 

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